La street food, une super cour de récré !

La Super Supérette commence ses escapades hors les murs, loin de nos rayons, avec une petite virée à la soirée Street Food Graffiti, le 12 avril dernier à la Rotonde Stalingrad, à Paris. Après tout, nos goûters d’écoliers sont un peu la street food des cours de récré : des préparations simples, à manger en plein air, en marchant ou en faisant plein d’autres choses en même temps ! Au menu de cet évènement, quatre chefs réinterprètent la street food en version américaine et vintage…
Interview streetfoodesque et délicieux bilan, en images.

Cyril Musy, rédacteur en chef du M.I.A.M. (journal gratuit, « épicurien urbain », organisateur de ces évènement street food), nous parle de cuisine de rue.

Quelle est votre définition de la street food ?
C’est une cuisine simple, populaire, qui nécessite peu de matières premières. Une cuisine faite dans la rue pour être mangée dans la rue.

Pourquoi avoir eu envie de créer ces évènements centrés sur la street food ?
Le M.I.A.M. est un magazine qui veut présenter les nouvelles tendances culinaires. La street food en fait donc partie… Les chefs commençaient à s’y intéresser, on a voulu les confronter à cela, voir ce qu’ils pouvaient présenter. Ces évènements street food existent depuis 3 ans. Et il y en a 3 ou 4 chaque année… Le prochain sera peut-être autour du poisson, ou alors d’un thème libre pour les chefs.

Comment réagissent les chefs ?
Pour eux c’est un exercice de style sur lequel travailler. Cela n’intéresse pas tous les chefs, mais ceux que ça tente sont motivés par le thème, ou par l’idée de travailler en public. Ils doivent produire une cuisine et une consommation simplifiées, des choses à manger facilement, debout, sans couverts. Par exemple, le Finger Milk-Shake se mange très facilement ! Il y a aussi des contraintes logistiques, de matériel… Et on leur demande de cuisiner pour un grand nombre de personnes.

Mais du coup, de la street food à la Rotonde, ce n’est pas vraiment de la street food ?
Pour des raisons administratives, ce serait compliqué d’organiser ce genre d’évènement dans une rue. Il faudrait fermer une rue, et ce serait difficile de réaliser une si grosse quantité de street food. Même si c’est en intérieur, les chefs préparent des plats qui pourraient se manger dehors, entre la sortie du métro et une prochaine destination, ou sur un banc !

Et pour finir, question spéciale Super Supérette, quand vous étiez enfant, vous aviez un faible pour un produit/goûter industriel particulier?
J’aimais beaucoup les Mister Freeze, les bonbons soucoupes volantes et les boules coco… 

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La date de la prochaine soirée street food n’est pas encore arrêtée. Guettez les nouvelles avant le 14 juillet ! En attendant, voilà ce qu’on pouvait picorer et observer à cette Street food Graffiti by le M.I.A.M.

  

Alors qu’est ce qu’on mange ?

À table ! (enfin, façon de parler)

  

Le Burger Graffiti Cheese de Gilles Choukroune et Olivier Jégousse (selon nos papilles : petit pain, steak, fromage bien goutû, feuilles de basilic, sauce tomate sucrée) avec ses frites maison. Et avec une viande assez exquise.

Le Tartare de bœuf MBC de Gilles Choukroune et Olivier Jégousse, bien relevé (avec plein de coriandre !) avec ses frites maison (qu’on a d’ailleurs presque toutes mangées avant la photo).

  

Abdel Alaoui aux platines (avec un vrai DJ sur le stand d’à côté) pour un Black Hot Dog (saucisse de veau,  pains à hot dog à l’encre de seiche, Vache qui rit©, coriandre, miel, vinaigre blanc, moutarde, ail, fromage blanc, oignon rouge, farine, cornichon malossol, sel, poivre et ketchup), on peut même emporter la recette.

  

Le pain à l’encre de seiche n’a pas vraiment de goût spécial, mais la dégustation est ludique !

 

Et en dessert, le Shake asperge-verveine (quelle idée !) ollé de riz, d’Éric Guérin de La mare aux oiseaux (en Loire-Atlantique). Un goût de soupe légère et printanière, qui partage vos épicières… À côté, le Finger Milk-Shake banane passion ô sésame noir, toujours d’Éric Guérin. Marsupilami style !

2 commentaires
  1. Ce concept à l’air vraiment génial ! Dommage que ce genre d’idées ne fleurissent qu’à la capitale !

  2. Je n’ai pas eu la chance d’y aller (même si j’habite dans la capitale) mais je vous promet que la prochaine fois j’y serai! ;°

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