Les Michelines, façon galettes St Michel®

LES MICHELINES #01

Ces petites galettes bretonnes bien beurrées s’engloutissent assez vite, il faut bien le dire. D’ailleurs, savez-vous ce qui se passe quand on mange un paquet de gâteaux en entier ? L’expérience ici réalisée utilise des petits beurres, mais l’étonnant résultat est exactement le même avec des Michelines. Celles-ci sont inspirées des fameuses et plus toutes jeunes Galettes St Michel®. Allez, un peu d’histoire pâtissière… Selon le site de la marque, c’est un maître pâtissier répondant au nom de Joseph Grellier, et œuvrant au début du siècle à Saint-Michel-Chef-Chef qui les a inventées : « il possédait le secret d’une recette de galettes rondes, fondantes et dorées, baptisées « Galettes St Michel » qu’il cuisait amoureusement dans son four à bois. Un beau jour de juillet 1905, Constance, son épouse, eut l’idée de les vendre avec sa carriole aux belles dames de Paris, qui venaient prendre des bains de mer sur la côte ». Et là, évidemment, gros succès. On apprend aussi que le sceau sur la galette illustre l’archange Saint-Michel terrassant le démon brrrrrr, mais que Saint-Michel fait aussi référence au Saint Patron des pâtissiers ! Bref, quoiqu’il en soit, votre mamie sort sûrement ce genre de petits biscuits pour accompagner un fumant café vers 17h, non ? Tentez de fabriquer des galettes beurrées home made, et vous nous donnerez des nouvelles de Mémé !

Les Courtois, façon céréales Country Crisp®

LES COURTOIS #1

Salut tout le monde ! Alors, que pensez-vous de notre couverture orange DDE (dixit certains lecteurs ;) ) et du contenu du livre ? On espère que ça vous plait. Si vous vivez dans le coin de Paris et que vous voulez goûter des Jurassiques et de l’Aïeul (et venir nous dire bonjour par la même occasion !), nous dédicacerons le livre le samedi 27 septembre à partir de 16h à la librairie l’Arbre à Lettres Mouffetard (plus d’infos ici). En attendant on continue dans la lancée de la rentrée, avec une recette assez automnale… Des céréales pour le matin, inspirés par des céréales de Jordans (une marque créée par deux frérots, autour d’une sombre histoire de festival de rock), les gourmands et fameux Country Crisp®,  pépites croustillantes (aux flocons d’avoine et d’orge avec plein de noix) qui sont, avouons-le, complètement addictives. Nos Courtois le sont tout autant, nature, avec un yaourt, du lait frais, ou, tentez l’expérience, du lait d’avoine ! L’avantage de cette recette, c’est quand même de pouvoir inventer plein de variantes (par contre ce n’est pas spécialement light hein !).  Tout ça vous aidera à sortir de votre lit l’esprit guilleret, après la troisième sonnerie de votre réveil…  Bon petit déjeuner et à bientôt !

Les Cancres, façon Petit écolier de Lu®

Bonjour à tous ! Et bonne rentrée… En ce 1er septembre, la Super Supérette se remet au boulot, après la fermeture annuelle estivale, comme on dit. Contexte oblige, c’est le moment de dégainer les Cancres, petits beurre recouverts d’une fine couche de chocolat noir… Et ce n’est pas forcément que pour les enfants. Encore un goûter qui divise les experts : faut-il d’abord croquer les oreilles ? Enlever la plaque de chocolat avant de manger le biscuit ? Lécher le chocolat ? Le tremper dans le lait, chaud, tiède ou froid ? Nos spécialistes évoquent encore bien d’autres techniques moins connues. Quoiqu’il en soit, pas besoin d’être premier de la classe pour les fabriquer, ça c’est sûr. Bon, à part ça, on prépare des petites choses pour cette rentrée (notamment un certain objet en papier qui promet d’être fluo), on revient très vite !

Les Bien-goûtues, façon tartelettes à l’abricot Bien Vu®

Bonjour à tous ! Comment ça va, depuis le temps ? Nous sommes désolées, cela fait longtemps, bien trop longtemps, que nous n’avons pas cuisiné pour le blog, lâchement abandonné pour soigner les pages du futur livre (en librairie à la rentrée !) et se consacrer à bien d’autres boulots n’ayant rien à voir avec ce schmilblick. Go, go, go, on reprend les choses en main, en vous proposant des petites tartelettes à l’abricot, des espèces de petits soleils délicieux, façon mignon goûter d’été. Ces tartelettes sont inspirées de paquets de biscuits « marque repère », grands mal-aimés de la société du supermarché, délaissés au bas des rayons… La pâte est sablée, remplie d’une gelée collante. C’est extra ! À très vite !

Les Délectables, façon cigarettes russes Delacre®

Les cigarettes russes, ça va avec tout, on peut jouer au mikado avec, les empiler, les remplir de crème fouettée, les piquer dans des desserts, parfaire une déco très très chic à côté d’un parapluie rose en papier, s’en servir de pailles pour aspirer un restant de glace fondue (on a connu plus classe, certes)… Ou les fumer gracieusement, en produisant une fumée imaginaire qui a l’avantage d’être absolument inodore et sans conséquence pour les poumons (après, on ne dit pas qu’elles n’augmenteront pas votre taux de cholestérol). Avez-vous déjà tenté de les fabriquer ? C’est plutôt facile, il suffit d’accepter l’idée de se cramer légèrement le bout des doigts pendant quelques minutes. De courts instants de douleur que vous oublierez rapidement quand vous dégusterez ces délicieux biscuits bien beurrés, ressemblant plus à des cigares cubains qu’à de fines cigarettes mentholées.

Les Bien-aimés, façon M&M’s®

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans (et même presque les moins de 30 ans) ne peuvent pas connaître. Le temps où les M&M’s® n’existaient pas, mais les Treets® oui. Car ces petites cacahouètes croustillantes enrobées de chocolat au lait et d’une couche de sucre craquante, extrêmement addictives, sont arrivées sur le marché français en 1975, sous le nom de Treets®. C’est aussi l’année de naissance des chaînes TF1, Antenne 2 et FR3, souligne le site de la marque. Ça nous (vous ?) rajeunit pas hein ? Ce n’est qu’en 1986 que le nom M&M’s® a remplacé Treets®. Vous pouvez donc évaluer approximativement l’âge de votre interlocuteur en lui parlant de Treets®, en mesurant l’incompréhension dans ses yeux éberlués. Ça marche aussi avec le Raider®, mais c’est une autre histoire. Les lecteurs majeurs comprendront…
Bref, les M&M’s® sont profondément liés au cinéma, à l’époque où la marchande de friandises passait encore dans les allées de la salle obscure (véridique, même pour les moins de 30 ans). Un paquet de M&M’s® et une bouteille d’Orangina®, et le film ne pouvait être que génial. Ceci dit, c’est peut-être encore valable aujourd’hui ? Et puis les M&M’s®, ce sont des chocolats, pleins de couleurs, donc un truc qui fera bien l’affaire sur les tables de Noël ! D’ailleurs, la pub en joue allègrement. On vous a donc fabriqué des Bien-Aimés pour ce joli mois de décembre. Aujourd’hui, on triche un peu, car on n’a pas pu résister à l’appel des colorants, pour faire des beaux Bien-aimés colorés. C’est une entorse au « sans colorant »… Mais comme on peut toujours choisir exactement les ingrédients de nos recettes (en ayant bien conscience de ce qu’il y a dedans), libre à chacun de colorer (ou pas) les Bien-aimés, avec cette méthode ou une autre…  À adapter et customiser à l’infini, on vous fait confiance !

Les Barrés, façon Carambar®

Selon la légende, le Carambar® serait né – comme beaucoup de bonnes idées – d’une erreur, dans l’usine du Chocolat Delespaul-Havez, dans le Nord de la France. Une machine se serait déréglée lors d’un test de friandise au caramel et au chocolat, produisant un bonbon en forme de barre, immédiatement baptisé… Carambar®. Depuis, la marque est passée de groupe en groupe. Et cette confiserie au caramel, à la fois assez dure et collante, est restée culte (plus d’un million de fans sur Facebook). Aujourd’hui, on pense toujours aux blagues mythiques (même si pas toujours hilarantes)… D’ailleurs, rappelez-vous, la fausse annonce de l’arrêt des blagues Carambar®, au profit d’exercices ludo-éducatifs, avait provoqué beaucoup d’émotion… Nous vous proposons aujourd’hui une version home made, absolument proustienne. Bon, cette recette a fait l’objet de très nombreux tests, et des petits paramètres ont mené à des échecs. Il est fort probable que d’un jour ou à  l’autre, d’une poêle à l’autre, d’un beurre à l’autre, les résultats soient d’une texture fluctuante. Mais pas de panique, ça devrait (quand même) être bon ! Si vous n’avez pas le même humour que les fabricants de blagues industrielles, vous pourrez proposer vos propres calembours sur des petits papiers. Et SUPER BONUS, on vous propose à la fin une planche A4 à imprimer et à découper comprenant la crème de la crème des blagues de notre concours de blagues. Les plus carambolesques des devinettes et facéties… À glisser dans vos bonbons faits maison.

L’Aïeul, façon brownie Brossard®

Il est un peu sec, pas bien grand, mais on l’aime quand même. Il a les bords un peu fripés, le dessus tout craquelé, ça nous empêche pas de l’apprécier. C’est Papy Brossard® et son brownie aux pépites de chocolat. Eh ouais, parce que mon Papy, il est top. Il sait faire de purs paniers ! (100% années 2000). Ce gâteau a sans doute sauvé moult anniversaires d’enfants, mais aussi d’étudiants, entassés dans une chambre universitaire avec des bières très bon marché (que celui qui n’a jamais tenté ce genre de goûter-soirée se lève). Voilà donc notre version inspirée (peut-être pas aussi fondant que le fondant au chocolat de vos rêves, mais bien nourrissant, au top avec un verre de lait !), un Aïeul bien craquelé. Bon goûter !

La Grand-Papa, façon gelée de groseilles Bonne Maman®

Pendant l’été, la Super Supérette reste ouverte pour satisfaire ses clients (bon, nous on part en vacances, on vous rassure) ! Et justement, chaleur, bonheur, vapeur, c’est la douce époque de la fabrication des confitures. Ce n’est pas vraiment un produit industriel, allez-vous rétorquer. Oui, d’accord, mais tous ceux qui n’ont ni jardin ni Mamie-Confiture l’achètent au supermarché, n’est-ce pas ?
C’est la base, les cocottes, on n’a pas besoin de vous pour faire des confiotes, allez-vous ajouter. Oui, d’accord, c’est vrai, mais que serait la Super Supérette sans un pot de confiture dans ses rayons ? Que serait l’Amical sans une bonne couche de gelée de groseille, hein, dites ? Que serait le Pitchounet sans son fourrage à la Grand-Papa ? Alors voilà la recette, qui, pour tout vous dire, a été réalisé par un Papa d’épicière spécialiste de la marmite en cuivre.

Les Mirobolants, façon Mikado®

« La petite faiblesse qui vous perdra »Hum, oui, aujourd’hui, on parle de Mikado®, ces fins bâtonnets très croquants, nappés de chocolat. Le fameux slogan s’est récemment transformé, à grand renfort de spots publicitaires en « Even if you shouldn’t » (« même si vous ne devriez pas »). Oh, c’est pas très gentil de nous faire culpabiliser les gars… Surtout que quand on en a mangé un, on a envie d’un manger un deuxième, puis un troisième, puis… Bon, bon. Evidemment, c’est un goûter très ludique, on peut simplement faire une bonne partie de Mikado, croquer les bâtonnets comme un lapin crétin-zinzin, ou jouer au sous-marin dans un verre de lait. Ou, comme ces messieurs très sérieux, se croire dans Star Wars ou dans un spectacle de Guignol. Bref, il y a de quoi vous occuper. Allez, voilà la recette des Mirobolants, une fois de plus assez costauds, n’oubliez pas qu’il y a plus que 11 calories là-dedans !